La photographie avec le coeur

Pour apprendre à filmer, il faut apprendre à cadrer. C’est la même chose en photographie. En observant ensemble différentes photographies, nous comprenons qu’elles sont toutes composées de choses qui définissent la spécificité de chaque image : les couleurs, les formes, les lignes, lumières et ombres, la perspective, la manière dont les éléments sont placés dans la photographie (ce qui est en premier ou au dernier plan, ce qui est au centre, etc). Le photographe est le chef d’orchestre de tous ces éléments, qu’il organise et cadre à sa façon, selon ce qu’il veut montrer via sa photographie finale.

 » J’ai appris à quoi servent les lignes jaunes : les lignes qui apparaissent quand on prend une photographie. Elles servent à voir où est le centre de l’image, par exemple à l’aligner avec la tête de la personne qu’on veut photographier. » _Chaïma

Un clip, pourquoi ?

Un clip, c’est un jeu de mots et d’images. Pour notre première rencontre, nous commençons par regarder une multitude de clips très différents : Sabotage des Beastie Boys, en parodie de film d’action américain, Human Behavior de Bjork, pour voir comme on peut laisser libre court à son imagination dans les décors, Seldgehammer dans lequel la tête de Peter Gabriel est constamment entourée de personnages et objets animés et Borders de MIA, qui fait passer un message politique dans les paroles et images choisies pour le clip.

Puis on s’attarde sur deux clips qui jouent vraiment avec les paroles de la chanson : Bob Dylan qui effeuille les paroles de Subterranean Homesick Blues et les séquences filmées qui composent les paroles de la Tour de Pise de Jean-François Coen, chanson mise en images par le réalisateur Michel Gondry.

« C’est une première bonne nouvelle pour nous car on a va faire pour la première fois de notre vie un clip. » _Inès