Inventer des scènes à partir des mots

L’association Télénomade et les enfants de Copain du monde ont fait des courts-métrages qui feront partie du clip final. Nous trouvons que c’est bien de parler des enfants.

Les sujets de ces vidéos sont tirés des mots de la chanson. A partir de chaque mot, nous avons imaginé des scènes.

La première vidéo parle du mot « adulte ».  Elle montre que les enfants et les adultes ont les même droits. On sous-estime trop les enfants parce qu’ils sont petits.

La deuxième vidéo parle du mot « égaux ». Le moment préféré de Carla est quand au tout début Hiba a pris la petite fille dans ses bras. Souléf trouve le moment où il y a le juge trop rigolo.

Les mots solidaires

Ces photographies sont l’apparence parfaite de ce que l’on fait : la solidarité. On a fait ça pour vous sensibiliser (vous qui regardez ce blog).  On a pris ces mots car on s’est inspiré des mots qu’il y a dans le clip. Ici, nous sommes dans le grenier secret du Secours Populaire.

Souléf trouve que la vidéo avec le carton est trop mignonne. C’est trop amusant. Carla aime ce projet car  il reflète notre personnalité.

    

Photographier La Méditerrannée

Aujourd’hui, chaque groupe avait un thème pour prendre des photographies dans le quartier de La Méditerranée. Toutes ces photographies serviront à décrire les pensées des enfants sur leur quartier qui apparaîtront dans le clip final.

Sultan, Ahmed et Yanis avaient comme thèmes : la couleur rouge et la pollution. Inès et Chaïma avaient comme thèmes la couleur bleue et les immeubles.

 » Nous sommes allés à La Méditeranée et nous avons pris les photographies d’immeubles et chaque fois qu’on trouvait un objet, une peinture ou une voiture bleue, nous la prenions en photo. »

« Cela nous a fait plaisir et cela a nous a appris à bien cadrer et à photographier. »

 

 

Témoignages d’un quartier

« Je pense que mon quartier est très bien dans le fond, même si des gens pensent qu’il n’est pas bien. Ce n’est pas le quartier en soi qui est dangereux, c’est les personnes qui montrent une mauvaise image du quartier. »

« Mon quartier idéal est un quartier où y a pas de saleté, y a pas de vitres cassés, y a pas de voyous, y a pas de méchantes personnes. »

«  J’aime que mon quartier soit bien propre et aussi que mes amis font des efforts pour ne pas jeter leurs saletés par terre. »

« Un quartier bien c’est un quartier sans poubelles par terre, avec un parc pour les grands parce qu’il y a un parc pour les petits mais les grands s’amusent pas trop. Et qu’il y ait au moins 3 places pour handicapé.”

Un clip de rêve : Peter Gabriel

« Dans le clip Sledgehammer de Peter Gabriel , on voit des mélanges de couleur, des mélanges de formes et de lieux. Et surtout on voit une tête, le corps humain et l’espace. »

« Tout ce qu’il chante est illustré. On voit ses rêves. »

« Le chanteur parait un peu fou. Cela parle de l’imagination de l’homme. »

« Le clip est recherché. Il a du demander beaucoup de temps de travail, au moins deux ans. On voit qui a été fait il y a longtemps. »

 

Un clip coloré : Tame Impala

Lors d’une séance , nous avons pu regardé ce clip qui est coloré. Il parle de l’homme et de son imagination. Certaines personnes peuvent se reconnaître dans ce clip.

Nous pensons que ce clip a été fait soit avec de la peinture ou de la pâte à modeler ou les deux. Chaque image commence différemment mais termine à chaque fois par le même résultat: une tête.

« Je trouve que ce film a été fait avec beaucoup d’imagination, et qu’il est très bien. » _Chaïma

« Je trouve que cela a mis beaucoup à se faire, et que ce résultat est bluffant. » _Inès

 

Premières photos

Pour s’entraîner à faire des photographies, nous faisons des exercices de prise de vue en série de notre environnement. Nous nous organisons en plusieurs groupes et tournons pour utiliser les appareils photo.

Les ronds

Nous réalisons des images qui montrent des ronds de toute sorte, de toutes les couleurs et de toutes les tailles. Très vite, cela devient un grand jeu de découvrir des ronds dans des endroits qu’on ne soupçonnait pas. Souvent, un enfant trouve un rond et l’autre le photographie.

Noir et blanc

Comme avec les ronds, les enfants prennent en photo tout ce qu’ils trouvent autour d’eux qui est fait de noir et de blanc. A partir d’objets, ils composent d’autres figures. Avec leurs vêtements, ils se mettent en scène. Une partie des corps seulement est photographiée, pour ne garder que le noir et le blanc, pour mettre l’accent sur certains éléments.

Des mots et des objets

Inspirés du clip réalisé par Michel Gondry, La Tour de Pise, que nous avions déjà regardé la première fois, nous composons des mots avec des objets glanés dans le Secours Populaire. Ce sont des mots-clés de la chanson. Nous nous rendons dans trois endroits : la banque alimentaire, la brocante et dehors aux alentours du Secours Populaire.

 

Un clip qu’on aime : Borders

Lors d’une séance, nous avons regardé le clip de MIA qui s’appelle Borders. Comme nous l’avons beaucoup aimé, nous l’avons regardé plusieurs fois.

« J’aime bien ce clip parce qu’on ne voit qu’une seule fille et qu’elle a une belle voix. J’aime bien le montage. Le moment que je préfère est quand elle dit « what’s up with that ? ». Et la pyramide de personnes.  » _Inaya

« J’aime les lieux où sont tournés les images. A chaque fois elle change d’habit. Elle marche sur la mer, c’est beau. » _Hiba

Si les petits devenaient grands

Pour cette première session filmée, nous tournons trois scènes de fiction dans laquelle les enfants ont pris le rôle des grands: un enfant conduit une voiture, un enfant travaille à son bureau, devant son ordinateur, quand une adulte vient l’embêter pour lui demander si elle peut jouer avec lui, un enfant gère l’accueil du public au Secours Populaire.

Tournage à l’accueil du Secours Populaire

Tournage dans les bureaux du Secours Populaire